L’ambassadeur AirTahitiNui, Cédric Wane peaufine sa préparation en vue du Xterra Tahiti qui aura lieu le 14 Mai prochain. Il a participé ce week end au Paymark Xterra Rotorua Festival qui se tenait à Blue Lake, Rotorua, Nouvelle Zélande. On peut dire que Cédric n’a pas fait de la figuration puisqu’il décroche une nouvelle fois la 1ère place dans la catégorie 30 – 34 ans.
Le départ en Natation
Ce samedi 16 Avril à Rotorua, avait lieu le Paymark Xterra Rotorua Festival qui était composé d’un kilomètre de Natation, 26 kilomètres de vélo et 11 kilomètres de course à pied. Grâce à son partenaire Airtahitinui, Cédric Wane a pu y participer pour remporter une nouvelle fois la première place dans sa catégorie 30 – 34 ans. Au scratch, il prend une belle 10ème place en réalisant 16’42 en natation, 1h22 à vélo et 46’47 en course à pied soit un total de 2h25’38s.
Après avoir remporter l’UDC Finance Xterra le mois dernier à Motatapu, Quennstown en Nouvelle Zélande, Cédric Wane récidive en remportant la 1ère place de celui de Rotorua.
Cédric Wane avant le départ
Cédric Wane pour sportstahiti.com :
Comment s’est passée la course ?
« Parmi les quelques 300 participants à ma course, j’ai pris un départ plutôt moyen en natation. Comme d’habitude, les deux premières minutes ressemblent à du « MMA » dans l’eau… beaucoup de bousculades car les 300 autres veulent être devant toi ! Je sors de l’eau parmi les 20 premiers mais une fois en transition, grosse panique… Je perds bêtement 40 secondes car je me suis trompé de rangée et je ne trouvais plus mon vélo tellement le parc-à-vélo était géant ! Je me mets à faire des aller-retour hystériques et c’est seulement après 40 secondes que mon frère me dit que mon vélo est dans la rangée avant alors je tente de me calmer malgré l’énervement qui me pompait de plus en plus le sang à la carotide ! Quarante secondes durant lesquelles vingt personnes m’ont dépassé et je savais que ça signifiait que j’allais être coincé derrière eux sur les premiers 2km de VTT où le sentier fait 30cm de largeur et dépasser est impossible. Du coup, j’attends comme un chien enragé en cage la fin de ce 1er secteur de sous-bois après quoi le sentier s’élargit sur 3 mètres et là j’appuie comme un furieux sur les pédales pour reprendre une dizaine d’entre eux. Sur ce parcours hyper technique où il faut rester concentré à 100% sur le pilotage, je perds 3 fois le contrôle de mon engin dans des chutes avec égratignures mineures, rien de grave sauf qu’à chaque fois, je me fais dépasser par ceux juste derrière moi et je me remets à les rattraper peu après. Ce yoyo a duré 1h avec 3 autres triathlètes du même niveau que moi à vélo. Si j’avais l’impression d’être dans une scène du Seigneur des Anneaux au XTERRA Motatapu de Queenstown il y a un mois, là, j’étais dans la forêt luxuriante de Jurassic World avec des fougères géantes ! Au moment de poser le vélo, je suis en 13ème position avec 2 PROS à seulement quelques secondes derrière moi. J’essaie de les intimider en partant fort dès le début pour ne pas qu’ils m’aient en ligne de mire, ça marche ! Au bout du 3ème km, je récupère le 12ème, 1km après le 11ème et 4km plus loin le 10ème. »
2) Comment étaient les conditions ?
« L’eau était à une température légèrement plus fraîche que celle de notre belle source Vaima à Papearii. Le parcours VTT est le plus technique que j’ai jamais fait ! Il valait mieux avoir plus d’agilité et de dextérité que d’endurance à vélo et moi c’était tout le contraire. Je « défonçais » les racines au lieu d’adroitement les éviter comme les Kiwis. J’ai tapé le guidon plusieurs fois contre des troncs d’arbres sur les sentiers étroits (causes de mes chutes ) au lieu de me faufiler sinueusement comme un ruisseau entre eux. Javais les doigts trop lourds sur les freins par manque d’expérience plutôt que d’avoir comme les pros seulement l’index délicats sur les leviers à freins. Mon endurance à vélo ne m’a pas beaucoup servie. Les 11km à pieds comportaient 2.5km sur du sable mou où il fallait éviter de se mettre du sable dans les chaussures. Le reste du parcours serpentait autour du lac où on a nagé. Il n’y avait pas 10 mètres de ligne droite, il fallait constamment changer de direction tous les 5 mètres, faire gaffe aux racines, aux pierres, aux branches basses à hauteur de tête.
Niveau organisation, rien à dire ! Le parcours en natation, à VTT et à pied étaient parfaitement balisés. Aucun moment d’hésitation et pas l’occasion de se perdre et croiser un dinosaure: même un aveugle aurait pu finir la course ! »
3) Satisfait de ta performance ?
« Non et oui. D’abord non car les 40 secondes que j’ai perdu bêtement à chercher mon vélo m’ont fait perdre encore plus de temps une fois le vélo enfourché car je suis resté coincé derrière des gens pendant plus de 10 minutes alors que mes vrais concurrents étaient déjà loin devant à engranger des km et creuser l’écart. Ensuite oui, car j’ai réussi à garder mon calme et rester optimiste malgré mes chutes à vélo. A pied, j’avais les vestiges de deux grosses ampoules sous les 2 gros orteils dûs aux 10km des Océania courus 7 jours avant à Tahiti. J’ai fait avec. »
4) Des remerciements ?
« Merci à Air Tahiti Nui sans qui j’aurai pris le Aremiti pour venir en Nouvelle-Zélande ! Merci à Aito Sport mon équipementier sportif, à Noni Energy pour le carburant, à Vittel pour l’hydratation, à Pacific Massage, à Kader Touati mon préparateur physique, et Frederic Fonteneau mon ostéopathe.
Enfin, merci à ma famille ! On ne réussit jamais seul. »
Le classement :
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