Va’a : Vaimiti Maoni, le Va’a une passion

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Sportstahiti.com vous propose de découvrir le portrait d’une femme sportive chaque jour de cette semaine. Et oui ! ce ne sera pas une journée, mais une semaine entière dédiée à la femme, parce qu’elles le méritent ! On vous invite donc à découvrir les femmes sportives du Fenua. Toutes sont de fières ambassadrices de la  » Vahine Aito  » contemporaine.

Aujourd’hui, partons à la rencontre de Vaimiti Maoni une figure reconnue dans le monde de Va’a où elle a su s’imposer, mais cela n’a pas toujours été simple… Issue d’une famille, où le Va’a a une empreinte forte, elle s’est logiquement prédestinée à cette activité sportive et culturelle où elle a réussi à remporter un titre de championne du monde…

Interview :

Peux-tu te présenter ?

« Je m’appelle Vaimiti Maoni. J’ai 29 ans, je suis en couple sans enfant. Je travaille à la Banque Socredo en tant que chargée de clientèle depuis septembre 2008. Je suis licenciée dans le club AS IHILANI VA’A depuis 2011. »

Le va’a c’est une histoire de famille, comment es-tu tombée dedans ?

« On pourrait dire comme ça… Depuis mon enfance, je suivais mon frère Errol Maoni et mon oncle Karyl Maoni dans les compétitions de va’a. J’étais là à les encourager. A l’âge de 13 ans, m’est venue l’idée de faire comme eux, je me suis donc lancée dans le va’a sous les conseils de mon père et mon frère qui venait d’être champion du monde cadet à Nouméa. Du coup, c’était mon idole ! Pendant 2 ans, j’ai fait plusieurs compétitions individuelles et par équipe avec le club de Pirae Va’a Mobil coaché par Tamatoa PEREZ avant de m’arrêter juste après les championnats du monde à Bora Bora en 2002 où j’ai terminé 4ème en v1 cadettes.
Après avoir obtenu mon CDI en 2009, l’envie de reprendre la rame était plus fort, depuis je n’ai plus arrêté et cela grâce à des personnes chères.
Je m’entraine quotidiennement en individuel (V1) avec Garry WONG qui me motive et me soutient depuis 7 ans. Les conseils de mon oncle Karyl en 2014 m’ont permis d’améliorer mes performances et d’avoir ce titre de championne du monde en V1 500 M. Mes sponsors Fai Va’a ,Viper Va’a, Teva Import et Air Tahiti Nui contribuent également à ma réussite. Mon chiropracteur Ben EASTWOOD qui me fait du bien pour être plus performante et bien sûr la présence, les encouragements, le soutien de mes parents, mon chéri et de mes grands parents. »

Que recherches- tu dans le sport ?

« Avant tout, pour le bien être du corps, cela permet de maintenir la forme, de décompresser après des journées de travail, d’être bien dans sa tête. Le contact avec l’eau/la mer mais aussi le goût du challenge … Sans le sport, je tombe malade (rires). »

Que penses-tu de la place de la femme dans le va’a et dans le sport en général ?

« A mon avis, la femme n’est pas mise en avant surtout dans le monde du va’a à l’image des médias qui ne parlent que des hommes dans les reportages, la fédération se bat pour cela d’ailleurs… Dans les autres sports, cela se ressent moins, il y a beaucoup plus d’équité. C’est vrai qu’il y a de moins en moins de femmes qui pratiquent ce sport pour des raisons professionnelles et surtout familiales mais il faudra trouver des moyens pour les attirer à nouveau comme à la belle époque, où toutes les femmes avaient cette envie de ramer et de se surpasser. »

Un dernier mot pour les femmes ?
« Faites du sport ! Le va’a n’est pas qu’un sport masculin, il suffit d’avoir du temps, de la motivation et du courage ! »

La promotion de sportifs, c’est notre affaire à www.sportstahiti.com.

l'auteurPN

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