Jeudi 17 Août 2017 – Mihimana Braye ne cache pas ses ambitions : il souhaite se qualifier pour le WCT (World Championship Tour), le circuit qui regroupe l’élite mondiale du surf. Pour réaliser son rêve, il doit participer aux compétitions WQS (World Qualifying Series) et obtenir un bon classement. L’année dernière, il a terminé à la 50ème place malgré une blessure au genou en milieu de saison. Cette année, il compte bien rejoindre Michel Bourez, seul Tahitien présent sur le world tour. Entre sacrifices et engagements, découvrez ce surfeur, tout proche d’atteindre son objectif :
« Quels sacrifices fais-tu pour être au top niveau ? »
« Il y a beaucoup de monde qui croient que la carrière de surfeur professionnel, c’est facile, c’est cool, tu fais ce que t’aimes, mais ils ne savent pas que ça demande énormément de sacrifices. Par exemple, quand tu pars à l’étranger pour les compétitions, c’est dur de laisser tout le temps ta famille à Tahiti. Maintenant, je suis habitué mais au début c’était très difficile pour moi, surtout lorsque je partais pendant plusieurs mois. La rigueur aussi demande beaucoup d’efforts. Il ne faut plus sortir par exemple, même si tu aimes faire la fête. Au niveau des entraînements aussi il faut être irréprochable. Il faut être tout le temps prêt et motivé. »
Est-ce que tu as de nouvelles habitudes pour ta préparation ?
« Oui, maintenant je fais très attention à ce que je mange. J’ai arrêté les viandes parce que j’ai remarqué que je ne les digérais pas bien. Maintenant, mon alimentation est composée principalement de légumes et de graines comme le quinoa. Je mange quand même du poisson. J’ai également vraiment mis un point d’honneur sur les étirements cette année. Je fais du yoga et des étirements plus souvent. Je lis également des livres pour travailler mon mental. Je fais de la visualisation et de la méditation. »
« Quel est le spot où tu t’entraines le plus souvent ? »
« Je surfe beaucoup à Taharu’u à Papara parce que j’habite juste devant. Mais lorsque les vagues sont plus au nord, j’habite aussi à Papeete et je vais surfer à l’embouchure. Je précise que c’est du « beach break » (vagues de plage) parce que les gens vont se dire que je ne surfe pas de vagues récif. Mais je voyage et je sais ce qui m’attend à l’extérieur. Ce n’est pas des vagues parfaites comme le récif. Le récif, j’en ai assez surfé depuis que je suis tout jeune. C’est comme la bicyclette, si je dois surfer une vague de récif, je n’aurai pas de mal à faire de bons résultats. Il faut plutôt que je travaille mon surf sur les vagues de beach break. »
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