Vendredi 17 novembre 2017 – Il a 35 ans, il n’est pas champion, mais le sport, c’est son quotidien. Oriano Tefau est journaliste sportif. Il a commencé il y a 10 ans, d’abord à la radio, puis à la télévision et dans la presse écrite et sur le web à sportstahiti.com. Aujourd’hui, il travaille dans une chaîne de télévision locale. Les sports de combat, c’est son truc. Il a commencé il y a 8 ans et depuis, il est au courant de tout ce qui se passe dans le domaine. Il a décidé de partager les valeurs des sports de combat et de mettre les athlètes locaux en valeur dans son magazine, le Tapito Mag.
Comment t’es venue l’idée de créer ce magazine ?
« En 10 ans de métier dans le journalisme sportif, j’ai constaté que les sports de combats étaient très appréciés au Fenua. Il y avait du niveau localement et à l’international dès les catégories « junior », « cadet » et « minime ». Pas mal d’athlètes, comme Caroline Graffe, Raihau Ching ou encore Danny Gérard, partaient tout seuls à l’étranger pour participer aux grandes compétitions internationales. Il se passait beaucoup de choses dans ce domaine, il fallait en parler. »
C’est à ce moment là que le projet « Tapito Mag » est apparu ?
« Oui. L’idée m’est venue il y a six ans. Je trouvais que ça méritait d’être mis en lumière. Peu de personnes savaient que Tahiti était représenté avec succès à l’international. On ne connaissait pas nos champions et je voulais que ça change. Je voulais faire leur promotion. J’ai mûri le projet six ans et cette année, Bertrand Parent et Mateata Maamaatuaiahutapu, rédacteur en chef et directrice de TNTV m’ont permis de le réaliser enfin. »
Pourquoi ce nom : « Tapito Mag » ?
« Ce magazine j’ai eu le temps de bien le réfléchir. J’ai rencontré les spécialistes de la langue. Dans le dictionnaire, il y a trois traduction pour le mot « combat » : Taputo, Tapito et Tō. Le mot « Tapito » vient des temps anciens. Auparavant, chaque archipel de la Polynésie avait son art martial. J’ai interrogé des combattant des archipels. Aux Raromatai et plus précisément à Huahine, c’était le Maona ou le Tapito. Là bas, le Tapito était une compétition qui avait lieu lors du Tuirai. Je voulais qu’il y ait une touche culturelle. »
Que retrouve-t-on dans ce magazine ?
La magazine regroupe trois points.
- L’aspect promotionnel : on va essayer suivre nos champion, de faire découvrir au public tahitien les coulisses, un « insight » de leur participation aux compétitions et parler aussi des futurs espoirs.
- L’aspect informatif : on va informer sur les clubs locaux existants et leurs emplacements. On parlera également du calendrier de la saison.
- Enfin, l’aspect préventif. On tentera là d’apprendre les valeurs des sports de combat. Par exemple les boxeurs n’ont pas le droit de se battre à l’extérieur. Ç englobe des valeurs comme le respect, la discipline, le courage. Les champions donneront des messages. Il y aura des rubriques techniques à mettre en pratique « seulement avec le kimono » ou en sport de préhension.
Des remerciements ?
« Oui, je remercie toute ma famille, mon père, ma mère, ma femme et tous les sportifs, tous les supporters, les fans et tout le monde. »
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