Du 8 au 15 mars 2016, une délégation tahitienne se déplacera à Hamilton en Nouvelle Zélande pour participer aux Oceania de lutte. Composée de 8 athlètes et 2 officiels, on y retrouve une féminine, Laure-lyne Lafille (-69kg), Tumaui Nordman (-74kg), Tamahau McComb (-74kg), Tamatea Taataroa (-86kg), Jonathan Biarez (-86 kg) et enfin nos trois poids lourds en -125 kg avec Henri Burns, Jean et Loïc Tautu. Hiro Lemaire, président de la Fédération Polynésienne de lutte avec David Proia, coach de la sélection, accompagneront le groupe.
Nous avons rencontré David Proia, entraîneur de la sélection. Il nous confie ses impressions à quelques semaines du départ :
Comment se porte l’équipe à deux semaines de l’échéance ?
« L’équipe se présente bien. Il y a une bonne émulation et on essaye de se voir souvent. En plus des entraînements de clubs qui ont lieu tous les soirs, nous avons un regroupement de deux à trois fois par semaine. Un bon entrainement de 2 heures prévu le mardi, avec un renforcement musculaire en cross fit et en haltérophilie chez Manu Buchin dans la vallée de Titioro. Un travail plus technique basé sur des combinaisons biens précises le mercredi au dojo de la gendarmerie de Faa’a et on se retrouve encore une fois pendant trois heures le samedi pour l’entrainement de sélection. »
Pour cet évènement, il y aura essentiellement de la lutte libre ?
« Non ! Pour l’ensemble de la délégation, ils sont prévus en lutte libre mais il se pourrait que l’on puisse faire combattre les deux frères Tautu en lutte gréco-romaine puisque d’un point de vue musculaire, ils sont assez puissants, et étant donné que cette discipline demande une certaine puissance, cela correspond très bien à ces deux colosses. »
Y aura-t-il un autre rendez-vous là-bas ?
« Oui, le lendemain de la lutte libre, nos représentants disputeront le Championnat de Beach Wrestling qui se fera toujours sur Hamilton. »
Qui seront les principaux rivaux ?
« Ce serait beaucoup plus la Nouvelle-Zélande et L’Australie car le niveau en lutte est très haut. Pour les îliens, on a de fortes chances de les rivaliser. »
A votre retour au fenua, quels seront les prochains temps forts à l’échelle locale ?
« Nous aurons notre Championnat qui est prévu le 14 mai en accord avec la mairie de Papeete, dans la salle Maco Nena et le complexe sportif Willy Bambridge de Tipaerui sur les installations des terrains de Beach Soccer. D’autres rendez-vous seront prévus le 2 et 3 Juillet sur le tatami. A savoir que pour le 3 juillet la journée sera réservée aux juvéniles. Ce sera une première d’installer une compétition de lutte pour les juvéniles. Il faut le faire car il faut quand même assurer la relève et nos jeunes n’attendent que çà. »
Les tournois de lutte se déroulaient auparavant au dojo de Vaitavatava, pourquoi avoir changer le lieu ?
« Après chemin faisant, la salle de Vaitavatava qui nous a accueilli pendant trois éditions est devenue trop petite pour le public et surtout l’accès parking. Donc pour le mois de juillet, nous serons tous dans la salle Maco Nena qui sera beaucoup plu accueillante pour les compétiteurs et le public. D’autant que d’ici là Ethan Lec, responsable de la lutte en Oceanie, nous a promis la réception d’un tapis complet de lutte avec la bâche et le cercle, pour faire les choses correctement et de manière homologuée. Ce sera une grande nouveauté pour le championnat local. »
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