La 24ème édition de la plus célèbre des courses de V6 s’annonce très ouverte cette année, avec des clubs de l’élite aux niveaux très rapprochés. Durant trois jours de compétition, tous les scénarii sont possibles et la gestion des organismes sera primordiale. L’analyse de sportstahiti.com :
– EDT Va’a fait office de grand favori après son Grand Chelem de l’année dernière et sa récente victoire lors de la course Gerolsteiner. Même s’il manque certains cadre tels que Taaroa Dubois ou Laurent Paiea, les électriciens ont tout à fait les moyens de récidiver en 2015. L’effectif reste bien fourni.
– Auréolé par sa reconquête de Molokai, Shell Va’a a bien l’intention de récupérer un titre qui lui échappe depuis trois éditions. Mais le capitaine de la A, Kévin Céran-Jérusalemy est blessé ce qui change certains paramètres. Toutefois, les rameurs de Fare Ute restent de sérieux concurrents à la victoire avec un mélange de fougue et d’expérience.
– Comme chaque année, Paddling Connection fait office d’outsider même si la Hawaiki est une course particulière pour eux, qu’ils ont remporté en 2013. Le « Taho’e » et l’ambiance familiale du club pourraient les transcender comme il y a deux ans. Le néo-zélandais Tupuria King remplacera numériquement Willy Ah-Min.
– Air Tahiti sera le chasseur qu’il faudra surveiller. Un effectif fourni, une équipe motivée par un capitaine (Kyle Taraufau) qui tire tout le monde vers le haut : la recette semble fonctionner. Récent vainqueur de la Marara Hoe et 2ème du Molokai, Air Tahiti aura son mot à dire. Mais l’essentiel sera la régularité sur les 3 étapes : c’est ce qui avait manqué l’année dernière.
– Après plusieurs années de podiums sans saveur, le Team OPT a bien l’intention de redorer son blason. Double vainqueur en 2009 et 2010, le club de Pirae reste en second plan ces dernières saisons. Habitués de partir très fort, les rameurs de Mario Cowan devront être plus stratégiques pour pouvoir tenir en long-line. 2ème du Fa’a’ati Moorea, c’est peut-être l’année de la reconquête pour le Team OPT.
– Comme à chaque édition, Matairea Hoe pourra au moins prétendre au podium. Les boys de Huahine ont des rameurs cadres tels que Manutea Owen et Maitai Danielson, entourés de jeunes pousses très efficaces. Avec un effectif limité numériquement, Matairea devra mettre l’accent sur la gestion de l’effort, mais ces « warriors » y sont habitués.
– Il faudra aussi compter sur Hinaraurea, 3ème l’année dernière. Même si l’équipe a perdu son peperu Iorama Teahu parti à Shell, elle est tout à fait capable d’accrocher le Top 5, voire s’immiscer sur le podium comme l’année dernière.
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