Après une victoire en forme de revanche pour les tahitiens contre le double tenant du titre russe mardi matin, l’équipe qui porte haut les couleurs du Fenua engrange une bonne dose de confiance. De bon augure pour la suite de la compétition.
Ce 3ème match des polynésiens dans cette coupe du monde portugaise était décisif même si la qualification en quart de finale était déjà acquise. La première place du groupe D était en jeu et les Tikitoa voulaient montrer à leurs adversaires du jour qu’ils avaient franchi un palier depuis leur dernière rencontre…
Cette demi finale perdue devant le public tahitien le 27 septembre 2013 est encore dans toutes les têtes. Il fallait inverser l’histoire et c’est désormais chose faite. Un quadruplé de Li Fung Kuee qui avait, avant cela, gardé son compteur but vierge. Un but de Heimanu Taiarui, le taulier de la défense tahitienne. Un de son co-équipier Tainui Lehartel, également originaire de Papara. Mais surtout, une merveille de but signée Jonathan Torohia, gardien des Tikitoa, qui dribble un adversaire avec un sang froid exceptionnel avant de planter un tir ! Les russes ne reviendront jamais. Score finale : 7-6.
Malgré cette victoire de prestige, les tahitiens n’ont pas l’intention de s’arrêter là, car le plus dur reste encore à venir avec les phases finales. Trois tiers temps par match, trois au total pour être champions du monde et faire chavirer tout un peuple.
L’équipe tahitienne nous montre depuis le début de la compétition qu’elle possède les armes pour intégrer le dernier carré, comme en 2013. Ce serait déjà un très bon résultat mais les Tikitoa en veulent plus. Ils sont plus mûrs, jouent sans pression contrairement à Tahiti 2013 et sont rodés techniquement. Bref, le groupe est encore meilleur et peut réaliser quelque chose de grand, quelque chose d’unique.
Tous derrière les Tikitoa jeudi matin pour leur quart de finale contre l’Iran. Un adversaire redoutable, arrivé 2ème du groupe C.
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