Après quatre mois de voyages à travers les compétitions des séries Juniors et WQS, Mihimana Braye a enchainé de belles performances durant toute l’année notamment en WQS ; l’anti chambre du World Tour où évolue actuellement Michel Bourez.
Grâce à sa deuxième place décrochée en Pro Junior dans la zone Autralasia (où sont réunis tous les pays d’Oceanie), il obtient son ticket pour les championnats du monde U21 : Dès demain il s’envolera en direction du Portugal où il participera à cet évènement du 4 au 13 janvier 2016.
A quelques jours de son départ, nous sommes partis à sa rencontre :
Ce rendez-vous à un gros enjeu pour toi ?
« Oui, car depuis que j’ai commencé, j’ai travaillé pour cette compétition qui arrive. Depuis que je suis, J’ai toujours rêvé d’être champion du monde Junior. Je me suis bien entrainé toute l’année et je me sens prêt pour cette compète. Je reste confiant et j’espère que tout va bien se passer. En plus de ça, si je parviens à me classer dans les cinq premiers, j’aurai la possibilité d’avoir une wild card pour intégrer le top 100 des QS et là je pourrais commencer à vivre de ma passion. »
Comment est-ce que tu t’ais lancé dans la discipline ?
« C’était à l’âge de sept ans, mon père nous a inscrits dans un centre aéré qui proposait plusieurs activités et on a accroché. C’est comme que ma mère nous a mis dans le club Tama Hee de Michel Delmont. J’ai commencé mes premières compétitions dans les vagues de Papenoo et j’ai continué jusqu’à aujourd’hui. »
Comment est-ce tu te prépares pour la compétition ?
« Quand je ne suis pas sur l’eau, on travaille surtout physique avec mon coach personnel Kader Touati. On fait souvent des exercices cardiaux, des renforcements musculaires avec des squats par exemple puis on termine avec du stretch, des assouplissements pour garder ma souplesse. Je suis satisfait de mes résultats, j’ai vraiment de la chance d’avoir un super coach. »
Quel est ton plus beau souvenir ?
« C’est ma victoire à Rangiroa au début de l’année. C’était ma première victoire au niveau international ; il y avait des australiens, des hawaiiens, quelques néo-zélandais. Et c’est mon plus beau souvenir de cette année. »
As-tu un message à donner aux jeunes ou débutants qui veulent se lancer dans la discipline ?
« Oui, à tous les jeunes qui ne vont plus à l’école ou qui ne savent pas quoi faire de leurs journées : Faîtes du sport ! En plus c’est bon pour la santé, je vous encourage à faire n’importe quels sports. Particulièrement le surf parce-qu’ ici on a de belles vagues, c’est magnifique. »
« Ensuite il y a une chose que je répète souvent aux plus jeunes, et c’est un peu ma marque de fabrique : Never give up, ne jamais abandonner ! Que ce soit dans la vie ou en compétition, il ne faut jamais lâcher. Même dans la défaite, tu ne perds jamais, tu apprends toujours de tes erreurs.«
Des remerciements ?
« Tout d’abord j’aimerai remercier mes parents parce que depuis mon plus jeune âge, ce sont eux qui m’ont aidé. Il y avait des moments difficiles où je n’avais pas de sponsors, il fallait se débrouiller. Cette année je tiens à remercier un super sponsor qui m’a énormément soutenu: Tokahi Surf, une marque qui commence vraiment à se lancer, je tenais vraiment à les remercier, ils m’ont beaucoup aidé et même au niveau financier. Ensuite je voudrais aussi remercier Blast Tahiti Surf Accessoire, SCS, Matastore, Enviropol et Air Tahiti Nui pour quelques billets qui m’ont aidé cette année. »
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