Portrait « Surf » : Marion Philippe « ma première vague ? j’ai dû la surfer à quatre ans »

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Aujourd’hui, Sportstahti.com vous invite à faire la connaissance de Marion Philippe. La jeune lycéenne est pratiquement née sur une planche de surf. Elle a grandi sur l’eau avec un papa surfeur et très présent dans la monde de la compétition à Tahiti (Dominique Philippe). Elle a commencé la compétition à l’âge de neuf ans et n’a cessé de progresser jusqu’à cette année où elle vise l’excellence au Championnat du monde junior ISA.

Marion Philippe, un espoir au féminin

Marion Philippe, un espoir au féminin

Interview :

Comment t’es-tu lancée dans le surf ?

« Quand j’étais petite, mon père allait surfer tout le temps. Il surfait surtout le dimanche avec les copains à la presqu’île. Moi, je le suivais à chaque fois, même dans le bateau j’étais dans mon berceau. Quand j’étais plus grande, il aimait bien me faire surfer sur sa planche, au début, il me poussait sur les vagues. J’ai tout de suite adoré. Par la suite, j’ai commencé à surfer en école de surf avec Olivier et Eliot Napias, lui et moi avons débuté en même temps. »

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C’est son père qui a transmis à Marion la passion du surf.

Tu te souviens de ta première vague ?

« Ma première vague ? Je ne sais pas j’étais petite. C’était il y a trop longtemps. Je devais avoir quatre ou cinq ans. C’était sûrement à Ahonu ou à la Pointe Vénus, à côté de la patate. »

Que représente le surf pour toi ?

« Le surf, ça représente tout pour moi. Je ne peux pas vivre sans ça, c’est impossible. Je fais du judo aussi deux fois par semaine mais j’essaie vraiment d’aller à l’eau le plus souvent possible. Les plus longues périodes que je passe sans surfer, c’est quand je pars en France, je ne prends pas mes planches, ce n’est pas pratique. C’est à chaque fois un mois voire deux sans surfer. »

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Comment t’es-tu lancée dans la compétition ?

« J’avais neuf ans, on m’a vu surfer et on a proposé a mon père de me faire participer à une compétition. J’ai commencé par une « Tamarii » ou une « Teen Surf Session ». Ma première compétition je l’ai faite avec Nina Napias, la sœur de Eliot. C’est Olivier qui nous a poussé. Je me souviens que j’avais perdu. Ça m’a énervé et j’ai voulu gagner les autres, j’ai eu un déclic. Je ne savais pas qu’il fallait surfer jusqu’au bord. C’est ce qui m’a donné la motivation de gagner les autres, depuis je suis à fond dedans. »

Tu as vu une amélioration cette année ?

« Oui, j’ai pris confiance en moi. Je m’inscris avec les garçons d’habitude et je n’arrive jamais en finale sauf il y a deux semaines lors de la dernière Teen Surf Session. Mes objectifs ont évolué, à 11 ans j’aurais pu aller aux championnats du monde ISA mais je ne l’ai j’ai pas fait, je n’étais pas encore assez motivée. Ensuite, à 14 ans au Panama, je suis arrivée 37ème. L’année d’après, j’ai fait 13ème et l’année dernière, 11ème. Cette année, c’est la dernière fois que je participerai aux championnats du monde junior. Je veux faire un excellent résultat. Ce n’est que l’année dernière que j’ai vraiment commencé à participer aux compétitions internationales. Cette année je vais vraiment en faire beaucoup. Je vais partir en Europe pour faire le plus de Pro Juniors possible (Championnat Junior de la World Surf League). Je vais aussi faire un QS 1000. »

Quelle est ton expression favorite ?

« Il y a une phrase que j’aime particulièrement. « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. » Je me répète souvent cette phrase quand je suis à l’eau. Le mot le plus important pour moi est le mot « Espoir » parce que sans espoir on n’arrive à rien. Je tiens à remercier mes parents sans qui je ne serais rien. Enfin, je remercie tous mes sponsors : Somo Surfboards, Surfrider Tahiti, Roxy Tahiti, 69 Slam, Et Air Tahiti Nui. »

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